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Dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein

A partir de 25 ans et jusqu'à 30 ans : 1 frottis tous les 3 ans !

De 30 à 65 ans : 1 test HPV tous les 5 ans !

A partir de 50 ans : 1 mammo tous les 2 ans !

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Dépistage du cancer du col de l'utérus

Les cancers du col de l’utérus sont principalement provoqués par des virus de la famille des papillomavirus humains (Human Papilloma Virus ou HPV) ; ces virus se transmettent par voie sexuelle.

En général, le corps parvient à les éliminer mais, dans certains cas, ces infections peuvent persister et provoquer des lésions au niveau du col de l’utérus, susceptibles d’évoluer à terme vers un cancer.

 

Il existe plusieurs moyens complémentaires de limiter ce risque : le frottis de dépistage tous les trois ans pour les jeunes femmes de 25 à 30 ans , la recherche de l'HPV chez les femmes de 30 à 65 ans tous les cinq ans ainsi que la vaccination anti-HPV pour les jeunes filles et les jeunes garçons à partir de 11 ans.

Le frottis cervico-utérin consiste à prélever des cellules au niveau du col de l'utérus afin de vérifier qu'il n'existe pas de lésions précancéreuses ou de cancer débutant. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vaccination contre les infections à Papillomavirus humains (HPV) est recommandée pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans avec un schéma à 2 doses (M0-M6). Dans le cadre du rattrapage vaccinal, la vaccination est recommandée pour les jeunes femmes et les jeunes hommes entre 15 et 19 ans révolus selon un schéma à 3 doses. 

A quoi sert un frottis ?

Le cancer du col de l'utérus est une maladie qui se développe sur la muqueuse du col de l'utérus, c'est-à-dire sur le tissu qui le recouvre. Il est principalement dû à un virus appelé « papillomavirus humain » (HPV). En général, le corps parvient à éliminer l'infection mais, dans certains cas, elle persiste au niveau du col et provoque des lésions ; si elles ne sont pas traitées, ces lésions peuvent évoluer vers un cancer, en 10 à 15 ans en moyenne.

La plupart du temps, ces lésions ne se manifestent par aucun symptôme et, parfois, elles régressent spontanément. Quand des signes apparaissent, le cancer est souvent à un stade avancé, et donc plus difficile à guérir.

Le frottis permet de détecter au plus tôt des lésions précancéreuses ou cancéreuses du col de l'utérus et, ainsi, de soigner plus précocement ce cancer, voire d'éviter son apparition. Chaque année, 31 000 lésions précancéreuses ou cancéreuses sont détectées par frottis. On estime que 9 cancers du col de l'utérus sur 10 pourraient être évités grâce à un dépistage régulier entre 25 et 65 ans.

 

Comment se déroule un frottis ou un test HPV ?

Ces deux examens se font en position gynécologique (allongée, jambes relevées). Votre sage-femme ne les pratique qu'avec votre accord et veille à votre confort physique et psychologique.  Elle prélève délicatement des cellules au niveau du col de l'utérus à l'aide d'une petite brosse ou d'une spatule. Cela prend moins de quelques minutes et n'est pas douloureux, même si une gêne peut être ressentie. Le prélèvement de cellules est envoyé dans un laboratoire spécialisé en anatomocytopathologie qui, après examen, vous envoie les résultats quelques jours plus tard, avec copie au médecin ou à la sage-femme.

A noter : si vous avez vos règles, le frottis peut être moins fiable. Il vaut donc mieux réaliser un frottis en-dehors de la période des règles. Par ailleurs, si vous avez une infection ou que vous prenez un traitement par voie vaginale, il convient d'attendre environ un mois avant de faire un frottis. Enfin, évitez d'avoir des rapports sexuels 24 à 48 heures avant votre rendez-vous.

 

Les résultats du frottis

Les résultats sont envoyés quelques jours après l'examen par le laboratoire, avec copie à votre sage-femme. S'ils sont normaux, pensez à programmer votre prochain contrôle selon les recommandations.

Il peut arriver que des cellules anormales soient retrouvées lors du frottis. Il sera alors qualifié d'anormal. Cela ne signifie pas nécessairement que vous ayez une lésion précancéreuse ou un cancer du col de l'utérus. Pour savoir à quoi cette anomalie est due, votre sage-femme peut vous recommander des examens complémentaires : un nouveau frottis six mois plus tard ou une colposcopie, qui est un examen détaillé du col de l'utérus. Si des lésions sont découvertes, il réalisera d'autres prélèvements : biopsie ou conisation.

 

Combien coûte un frottis ?

Le coût d'un frottis comprend :

  • le prix de la consultation

  • le prix du prélèvement

L'ensemble est remboursé par l'assurance maladie à 70 %, sur la base du tarif conventionnel. Si vous avez une mutuelle, elle peut vous rembourser tout ou partie du reste à votre charge.

Si vous bénéficiez de l'aide médicale d’État (AME) ou de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), vous n'aurez rien à débourser : votre frottis sera intégralement pris en charge.

 

 

 

 

Dépistage du cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer à la fois le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme en France. On considère qu’une femme sur 8 y sera confrontée au cours de sa vie. Pourtant, s’il est détecté tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Si vous avez entre 50 et 74 ans et que vous ne présentez ni symptôme, ni facteur de risque autre que votre âge, le programme de dépistage organisé du cancer du sein vous est recommandé. En cas de risque plus élevé, d’autres modalités de surveillance peuvent vous être proposées.

 

Niveaux de risque : quel dépistage, pour quelle femme ?

Le risque de développer un cancer du sein augmente avec l'âge. En effet, c'est après 50 ans que l'on présente le plus de risque de développer un cancer du sein (80 % des cancers du sein surviennent après cet âge).

Certaines femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux, ou certaines prédispositions génétiques, présentent un risque aggravé, dit « élevé » ou « très élevé », d'être atteintes de ce cancer.

Chaque situation est unique. C'est pourquoi, votre médecin traitant, sage-femme ou votre gynécologue déterminent les modalités de dépistage ou de suivi les mieux adaptées à votre cas.

 

Vous avez moins de 50 ans

Avant l'âge de 50 ans, il est inutile de recourir à des actes de dépistage du cancer du sein, sauf si vous avez un niveau de risque considéré comme « élevé » ou « très élevé ». En effet, il n'y a pas assez d'études ayant montré l'efficacité de ce dépistage avant 50 ans, avec une balance avantages/inconvénients favorable.

En revanche, un examen clinique de vos seins (palpation) est recommandé tous les ans dès l’âge de 25 ans.

Pour toutes les femmes

 

Vous avez plus de 50 ans

Femmes sans autre facteur de risque que leur âge

Les deux principaux facteurs de risque de cancer du sein sont :

  • le fait d'être une femme : plus de 99% des cancers du sein touchent des femmes. Les hommes aussi peuvent en être atteints mais c’est beaucoup plus rare (moins de 1% des cas) ;

  • l'âge : 80 % des cancers du sein touchent des personnes âgées de plus de 50 ans.

Si vous avez entre 50 et 74 ans et que vous ne présentez aucune histoire personnelle ou familiale concernant cette maladie, ni symptôme pouvant évoquer un cancer du sein, votre niveau de risque est considéré comme « moyen ».

Le programme de dépistage organisé vous est alors recommandé.

Tous les deux ans, les femmes de 50 à 74 ans sont ainsi invitées à faire pratiquer une mammographie et un examen clinique chez un radiologue agréé. L'ensemble est pris en charge à 100% par l'assurance maladie, sans avance de frais. Les mammographies jugées normales font l'objet d'une seconde lecture, assurée par un autre radiologue agréé. 

D'autres éléments pourraient jouer un rôle dans l'apparition d'un cancer du sein mais ils ne justifient pas de modalités de dépistage particulières :

  • une densité mammaire importante après la ménopause ;

  • la prise de traitements hormonaux (pilule contraceptive, traitement de la ménopause) ;

  • le tabagisme, la consommation d'alcool, le surpoids ou l'obésité.

 

Niveau de risque « élevé » 

Femmes ayant un risque particulier, quel que soit leur âge.

Certaines femmes présentent une probabilité bien plus importante que la moyenne d'être atteintes d'un cancer du sein. On parle pour elles d'un niveau de risque « élevé ».

Il s'agit des femmes :

  • Qui ont des antécédents de cancer du sein ou certaines anomalies du sein ;

  • Qui ont été exposées à une irradiation thoracique à haute dose, notamment pour le traitement d'une maladie de Hodgkin.

Si votre niveau de risque de cancer du sein est considéré comme « élevé », une surveillance spécifique vous sera proposée suivant votre situation et votre âge. Vous n'êtes alors pas concernée par le programme de dépistage organisé du cancer du sein, même si vous avez entre 50 et 74 ans. Parlez-en avec votre médecin : il déterminera avec vous votre niveau de risque et vous orientera vers la modalité de suivi la plus adaptée à votre situation.

Les modalités de suivi peuvent consister en :

  • les mêmes examens de dépistage que ceux du dépistage organisé, mais débutés à un âge différent et selon des intervalles plus rapprochés ;

  • d’autres techniques de détection en complément ou à la place de la mammographie, comme une échographie ou une IRM ;

  • une surveillance spécifique.

 

Niveau de risque « très élevé » 

Prédispositions génétiques au cancer du sein.

Certaines prédispositions génétiques, notamment les mutations familiales BRCA 1 ou BRCA 2, exposent les femmes qui en sont porteuses à un risque dit « très élevé » de cancer du sein.

Si votre médecin estime que vous pourriez être dans ce cas, il vous vous proposera de vous adresser à une consultation d'oncogénétique. Un spécialiste vous interrogera sur vos antécédents personnels et familiaux pour construire un « arbre généalogique » lui permettant d'évaluer la probabilité d'une prédisposition. Au regard de l'ensemble des informations, il vous prescrira, ou non, un test génétique. Seul ce test permettra de déterminer avec certitude si vous présentez la mutation recherchée.

Si votre niveau de risque de cancer du sein est effectivement « très élevé », vous serez prise en charge d'une façon spécifique, avec une surveillance clinique dès 20 ans et radiologique dès 30 ans. Vous n'êtes alors pas concernée par le programme de dépistage organisé du cancer du sein, même si vous avez entre 50 et 74 ans.

Dans certains cas, il se peut qu'une consultation d'oncogénétique soit également proposée à d'autres femmes de votre famille proche (filles, sœurs...).

 

Vous avez plus de 74 ans

Après l'âge de 74 ans, la question du dépistage du cancer du sein doit être examinée au cas par cas avec votre médecin.

On sait que le programme de dépistage organisé du cancer du sein montre le plus d'efficacité entre 50 et 74 ans, et présente le plus de bénéfices pour les femmes au regard de ses inconvénients. C'est pourquoi, au-delà de 74 ans, vous ne recevrez plus d'invitation systématique tous les deux ans à participer au programme de dépistage organisé. La poursuite d'examens de dépistage du cancer du sein devra faire l'objet d'une discussion avec le médecin.

Si vous avez plus de 74 ans et que vous présentez un niveau de risque de cancer du sein considéré comme « élevé » ou « très élevé », parlez-en avec votre médecin : il vous proposera la modalité de dépistage la plus adaptée à votre situation et à votre âge.

 

 

D'après les recommandations de l'institut National du Cancer

 

La classification des anomalies mammographiques

La classification des résultats d'une mammographie comprend 6 catégories. Ces dernières ont été définies par l'American College of Radiology (ACR) et sont utilisées par la majorité des professionnels de santé à travers le monde.

 

Les données obtenues à partir d'un examen mammographique peuvent ainsi être classées en :

  • ACR1 : cela signifie que la mammographie n'a révélé aucun problème de santé, la poitrine de la patiente est parfaitement normale.

  • ACR2 : l'examen mammographique a révélé des anomalies bénignes. Sans danger, elles ne nécessitent pas d'examens complémentaires ni de surveillance particulière.

  • ACR3 : cette classification indique la présence d'une anomalie d'apparence bénigne, mais nécessitant tout de même une surveillance à court terme, d'une durée de 3 à 6 mois. La surveillance pourra prendre la forme de nouveaux examens radiologiques, selon une échéance définie par le radiologue et en association avec le médecin traitant.

  • ACR4 : cette catégorie signifie qu'une lésion douteuse ou indéterminée a été détectée et qu'une biopsie et-ou une cytoponction sont nécessaires pour apporter un diagnostic précis. La lésion identifiée peut être bénigne, précancéreuse ou indiquer que la patiente souffre d'un cancer.

  • ACR5 : l'examen mammographique a relevé la présence d'une lésion évocatrice d'un cancer. Les patientes présentant ce type de résultat se voient systématiquement prescrire une biopsie ou une exérèse, une intervention chirurgicale servant à retirer un élément nuisible ou inutile à l'organisme, comme une tumeur ou un organe. Dans la majorité des cas, la classification d'une mammographie en catégorie ACR5 débouchera sur l'identification d'un cancer.

  • ACR0 : un tel classement indique que les résultats nécessitent un examen complémentaire, par exemple une lecture par un autre médecin. De nouveaux examens peuvent également être prescrits.

  • La classification ACR des résultats de mammographies est un outil particulièrement utile permettant d'évaluer l'état de santé d'une patiente et contribue à améliorer la prévention du cancer du sein.

Maison de Santé - Hôpital de Cilaos

Arrêt de bus Hôpital

97 413  Cilaos

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